La Foundation of Medical Professionals Alliance in Taiwan (財團法人台灣醫界聯盟基金會) a tenu aujourd’hui une seconde série de discussions sur la gouvernance mondiale en matière de santé. Des experts et universitaires tels que le professeur de santé publique à l'Université nationale de Taïwan (NTU) Chen Hsiu-hsi (陳秀熙) ont participé aux discussions qui étaient centrées sur l'importance d'une participation concrète de Taïwan à travers la signature du futur accord.
La réunion d’aujourd’hui a eu lieu alors que les États Membres de l’OMS, dont Taïwan ne fait pas partie, ont convenu de reprendre entre le 29 avril et le 10 mai les négociations visant à parachever un accord sur les pandémies. L'idée de cet accord est de permettre que tous les pays soient mieux préparés aux futures pandémies et capables de riposter efficacement et équitablement à ces dernières.
Les négociations portent notamment sur le financement adéquat de la préparation aux pandémies, sur l’accès équitable aux contre-mesures médicales à adopter en cas de pandémie et sur le renforcement des personnels de santé. Une première version du texte pourrait être finalisée et présentée à la 77e session de l'Assemblée mondiale de la Santé (AMS) de cette année (27 mai-1er juin).
Chen Hsiu-hsi a dit espérer que Taïwan pourrait se joindre à la communauté internationale, dans l’intérêt des droits humains et de l’égalité d’accès à la santé. Le professeur a également appelé toutes les agences gouvernementales taïwanaises concernées à agir pour s’assurer de la participation de Taïwan à ce futur accord.
Par ailleurs, la présidente de la Foundation of Medical Professionals Alliance in Taiwan Lin Shih-chia (林世嘉) a aussi fait remarquer que Taïwan disposait d'un secteur manufacturier robuste et d'un pôle de recherche et le développement qui seraient un atout pour prévenir contre les pandémies dans la région Asie-Pacifique. Lin Shih-chia a suggéré qu’à défaut d’être formellement inclus dans l’accord, Taïwan devrait au moins être autorisé à y participer à titre d’observateur.
