Le ministère de l’Agriculture a annoncé ce mercredi que le Japon venait d’autoriser l’entrée sur son territoire des fruits du dragon à chair rouge, ainsi que les variétés hybrides, huit ans après l’importation de ce fruit à chair blanche.
Jusque-là, ces fruits étaient bannis tant qu’ils ne subissaient pas de traitement de quarantaine visant à tuer toute présence de la mouche orientale des fruits, dite moucheron des fruits, très présente à Taïwan et qui affecte principalement les cultures de fruits du dragon à chair rouge. Le traitement à la vapeur à 46,5°C pendant 30 minutes jusqu’au noyau du fruit est nécessaire pour tuer ces parasites en vue d’une exportation au Japon.
Des inspecteurs de quarantaine japonais se sont rendus à Taïwan en mai dernier pour suivre les procédures de traitement des fruits frais en vue d’être exportés. Les certifications de contrôle des pesticides et détection des fruits traités répondent désormais aux normes japonaises, d’où le feu vert annoncé pour une ouverture aux exportations. D’après les données du ministère de l’Agriculture, ce sont dorénavant 11 sortes de fruits frais taïwanais qui peuvent être vendus vers le Japon dont la mangue, la papaye, le fruit du dragon, le litchi, le pomelo, la banane, le jujube ou encore l’ananas. En 2023, Taïwan a exporté 18 000 tonnes de fruits frais vers le Japon, pour une valeur cumulée de 30 millions de dollars américains, soit quatre fois plus qu’en 2016. Le Japon est d’ailleurs le plus grand marché d’exportation des fruits de Taïwan.