A partir de cette année, le gouvernement mettra en application son système de tarification des énergies renouvellables, qu’il s’agisse d’énergie solaire, éolienne ou encore biogaz. En réalité, ce nouveau système de tarification sera avant tout destiné à l’usage des entreprises taiwanaises qui oeuvrent sur le plan des exportations puisqu’aujourd’hui, les normes européennes de consommation obligent les fabricants à détailler la production de carbone que représente la fabrication d’un produit. Selon le ministre de l’économie, Chang Chia-juch, se tourner vers les énergies renouvellables n’est pas seulement une question de privilégier l’environnement, c’est aussi une nécessité pour répondre aux critères imposés par la communauté internationale. En d’autres termes, il s’agira de rester compétitif. Les propos de Chang Chia-juch : « De nombreuses entreprises ont également cette réflexion. Pour les entreprises, cela représente également une aide substantielle. Pour réagir à la future évolution internationale, et plus particulièrement sur le plan du commerce internationale, les entreprises doivent obtenir des résultats en matière d’économie d’énergie et de réduction de gaz à effet de serre. Ce n’est qu’ainsi qu’elles pourront satisfaire cette requête que le monde entier a envers le commerce international. A la base, il s’agit d’un concept et c’est même une pratique avant-gardiste. Je crois que de nombreuses entreprises avancées, enthousiastes seront prêtes à soutenir cela. »
Selon l’évaluation actuelle du ministère de l’économie, un kilowatt produit par une énergie renouvellable sera environ plus cher d’un dollar taiwanais qu’un kilowatt produit selon les moyens actuels.