
Une étude menée par l’équipe de recherche du professeur Chen Hsueh-chih (陳學志), du département de psychologie éducative de l’université normale nationale de Taiwan, révèle que les enfants d’immigrés ont généralement des notes et un parcours académique plus faible que les autres étudiants, mais qu’ils sont par ailleurs plus créatifs dans leurs modes de pensée, plus flexibles et que leurs idées sont plus originales. En outre, leur personnalité a souvent toutes les caractéristiques de la créativité : ils sont curieux, imaginatifs, ont le goût de l’aventure et du défi.
Cette étude a démarré en 2014 et se base sur l’analyse des données de 1491 étudiants enfants d’immigrés et de 4665 étudiants issus de familles taiwanaises de plus longue date.
D’après le chercheur, la plus grande créativité des enfants d’immigrés leur vient de l’effet Médicis causé par leur exposition à deux ou plusieurs cultures. Voici la déclaration de Chen Hsueh-chih : « Nous avons découvert que ces étudiants ont un plus grand potentiel créatif que les autres étudiants. Un chercheur de notre équipe a rattaché ce phénomène à l’effet Médicis, qui consiste à parvenir à une créativité optimale à travers l’exposition à des cultures très diverses, ce qui s’est produit à Florence à l’époque des Médicis. »
En poursuivant ses recherches, l’équipe de chercheurs a aussi découvert que des étudiants qui suivaient un cursus multiculturel obtenaient de meilleurs résultats et étaient plus créatifs que les classes qui suivaient un cursus traditionnel.