
Lors d’une interview du cardinal Pietro Parolin, accordée à la presse chinoise Global Times, le secrétaire d'État du Vatican a indiqué que l’accord provisoire conclu entre Pékin et le Saint-Siège n’était qu’un point de départ qui a permis de dégeler les relations bilatérales. Néanmoins, de nombreux problèmes subsistent. Johnson Chiang (姜森), directeur du bureau des affaires européennes du ministère des affaires étrangères, a indiqué aujourd’hui que dans cette interview le gouvernement taiwanais note en particulier que Pietro Parolin a insisté sur les thèmes des droits de l’homme et de la liberté de croyance : « Pietro Parolin a indiqué que l’accord sur la nomination des évêques entre la Chine et le Vatican relève purement des affaires religieuses. Il a d’ailleurs dit que le chemin est encore très long. » Johnson Chiang a précisé que le Vatican a réitéré que ses échanges avec la Chine relèvent de l’ordre religieux. Néanmoins, Taiwan continue à suivre l’évolution de la situation.