
Le 14 août 1991, une Coréenne s’est levée pour reconnaître avoir servi l’armée japonaise pendant la 2nde guerre mondiale en tant que femme de réconfort. Depuis, le 14 août est baptisé la journée internationale des femmes de réconfort et les Tawanaises qui avaient également été enrôlées par l’armée japonaise ont levé leur voix. Cependant, elles n’ont jamais obtenu d’excuses du Japon et avec le temps, seules deux anciennes femmes de réconfort taiwanaises sont encore en vie.
La fondation Taiwan Women’s Rescue s’est présentée ce matin devant la représentation japonaise à Taiwan pour exprimer leur regret et Fan Ching (范情) présidente exécutive de la fondation a présenté la position de sa fondation : « Personne ne peut faire bouclier face à la mort de ces femmes. Néanmoins, nous sommes en mesure de préserver l’histoire, c’est-à-dire la mémoire. La mémoire est importante puisqu’elle sert à avertir les gens de cette génération et des prochaines pour éviter que l’erreur ne se reproduise. C’est aussi pour cette raison que nous protestons aujourd’hui devant la représentation japonaise. Après tout, aussi longtemps que le Japon refuse d’admettre cette histoire, il ne pourra jamais en tirer des leçons. »
D’après les différentes recherches, le Japon aurait enrôlé plus de 200 000 femmes coréennes, chinoises, taiwanaises ou philippines en tant qu’esclaves sexuelles.