
Le Dr. chinois Li Wenliang a été tué par le coronavirus dans un hôpital à Wuhan, l’épicentre de l’épidémie qui sévit dans toute la Chine. Il avait été parmi les premiers à sonner l’alarme sur une éventuelle épidémie pneumonique avant d’être muselé par les autorités locales quelques jours plus tard. Sa disparition a soulevé de vives discussions sur les réseaux sociaux chinois, réclamant justice. A Taiwan, le New Power Party (NPP) a tenu aujourd'hui une conference de presse, annonçant qu’il allait proposer un texte de loi visant à protéger les lanceurs d’alerte.
Tout de suite les précisions de Chiu Hsien-chih (邱顯智), président du parti : « Les dénonciateurs sont courageux. Ce sont des exemples de défense de la justice. Une telle loi sera un signe de soutien de la société. Il ne faut pas qu’ils perdent ainsi leur travail, ou qu’ils soient sanctionnés pour avoir porté atteinte à l’harmonie. Un tel sort peut dissuader les lanceurs d’alerte. » Selon la proposition de loi, tous les lanceurs d’alerte doivent être protégés, qu’ils visent un organisme public ou un établissement privé. Par ailleurs, les lanceurs d’alertes méritent, selon le NPP, une récompense supérieure à 10% de l’amende infligée au coupable dénoncé.