
Aujourd’hui marque les trois ans de l’arrestation de l’activiste taiwanais Lee Ming-che (李明哲) en Chine. Une équipe de soutien à l’activiste et des députés ont aujourd’hui tenu une conférence de presse, rappelant que les actions de soutien à Lee Ming-che continuaient.
A par exemple été organisée une exposition intitulée « écrire 365 lettres à Lee Ming-che », afin d’attirer l’attention sur la situation des droits de l’homme et des libertés en Chine.
Eeling Chiu ( 邱伊翎), secrétaire générale de la branche taiwanaise de l’ONG Amnesty International, a rappelé que Lee Ming-che n’était toujours pas autorisé à communiquer par lettre ou par téléphone avec ses proches, et que son état de santé demeurait inquiétant.
« Les preuves de la culpabilité de Lee Ming-che sont ses points de vue exprimés sur internet concernant des sujets publics. Nous ne considérons pas cela comme un crime et nous appelons le gouvernement chinois à libérer immédiatement Lee Ming-che. La liberté d’expression n’est pas un crime. »
La députée DPP Fan Yun (范雲) a précisé que l’histoire de Lee Ming-che n’était pas un cas isolé en Chine, et que les plus de 5 millions de Taiwanais qui se rendent en Chine chaque année pouvaient potentiellement connaître le même sort.