
La police de Hong Kong a procédé de nombreuses arrestations ce matin, appréhendant cinquante activistes pro-démocratie en vertu de la loi de sécurité nationale, votée à Pékin en juin 2020. Selon les autorités hongkongaises, ces personnes sont accusées d’avoir tenté de renverser le régime chinois en place en organisant des élections législatives primaires des partis pro-démocratie en juillet 2020. Rappelons que quelques 610 000 électeurs se sont exprimés lors de ce scrutin.
A Taiwan, la Commission des affaires continentales (MAC) a réagi à l’opération répressive cet après-midi par le biais de son vice président Chiu Chui-cheng (邱垂正) : « La loi de sécurité nationale de Hong Kong sert à la moindre occasion à écraser les militants pro-démocratie pour le motif de tentative de subversion. Cela a démontré que la loi fondamentale de Hong Kong ne sert plus du tout à défendre les droits des Hongkongais. «La perle de l’Orient » est devenue « l’enfer de l’Orient ». Si la liberté et la démocratie continuent d’être restreintes sur le territoire au point d’affecter la place cruciale de Hong Kong sur le plan financier mondial, cela ne serait pas dans l’intérêt de la Chine continentale. Les autorités responsables devraient se retenir, faute de quoi, elles auraient à subir des conséquences néfastes. »