
Quatre membres du Yuan de contrôle ont annoncé aujourd’hui que de nombreux chercheurs taïwanais en sciences et en technologies ont été recrutés par des organismes chinois, grâce aux mesures incitatives mises en place par la Chine. Néanmoins, jusqu’à présent, le ministère de l’Education n’a sanctionné qu’un seul professeur à une amende de 300 000 dollars taïwanais (8824 euros). Considérant cet écart entre les talents partis et les sanctions prononcées, plusieurs membres du Yuan de contrôle ont formuler une demande pour enquêter sur la question.
Lai Cheng-chang (賴振昌), membre de la branche du contrôle, a indiqué que conformément aux réglementations régissant les échanges entre les populations des deux rives, les Taïwanais ne sont pas autorisés à coopérer sous quelque forme que ce soit avec les institutions chinoises qui sont impliquées dans le travail politique vis-à-vis de Taïwan ou qui affectent la sécurité ou les intérêts nationaux sans autorisation préalable de l’autorité compétente.
Lai Cheng-chang a précisé qu’à l’issue de son enquête, le ministère de l’Education n’a pas fourni de données, ni en ce qui concerne les revenus du professeur sanctionné, ni pour démontrer que la sanction de 300 000 dollars taïwanais respecte le principe de proportionnalité. Les membres du Yuan de contrôle estiment qu’il est nécessaire d’étudier de manière plus approfondie l’enquête menée par le ministère de l’Education et les mesures pour traiter le dossier ou le nombre de chercheurs impliqués.