
La semaine dernière nous avions parlé de cette polémique créée par une député sur la société Hestia Power. Cette société de semi-conducteurs dans lequel l’Institut de recherche sur les technologies industrielles (ITRI) et la société Hermes Epitek avaient investi avait annoncé sa dissolution en février et l’entreprise s’est implantée par la suite en Chine. La députée avait alors organisé une conférence de presse pour dénoncer des transferts de fonds et de technologies vers la Chine. La semaine dernière l’ITRI avait déjà répondu en disant que la société ne possédait pas de technologie essentielle. Cette semaine c ‘est au tour de la commission du développement national (NDC) de mettre fin au débat. En effet son président, Kung Ming-hsin (龔明鑫), a expliqué lors d’une consultation au Parlement que l’ITRI avait investit dans 4 sociétés ayant les mêmes propriétés. Les autres trois sociétés se développent très bien et qu’une dissolution de Hestia Power restait la meilleure chose à faire : « De ce que j’ai compris, cette entité est la moins réussie des 4 sociétés. Les autres ont déjà développé des produits plus avancés, cette société n’a pas ce genre de capacité, le mieux est de la dissoudre. »
L’ITRI et la NDC avaient tous deux investi dans l’entreprise à hauteur de 21 millions de dollars taiwanais pour l’ITRI et de 30 millions de dollars taiwanais pour la NDC. En ce qui concerne le transfert de technologies en Chine, Kung Ming-hsin rappelle qu’une enquête est en cours et que le fait que l’entreprise ait reçu des fonds venant d’organes d’Etat aggraverait les sanctions si le transfert de technologies ou de fonds est avéré.
Les sites internets de hestia-power.com et hestia-power.tw sont désormais tous fermés alors qu’ils étaient encore en ligne la semaine dernière confirmant la fermeture de l'entité.