
La loi taïwanaise limite strictement les investissements chinois à Taïwan afin d’éviter toute manipulation malveillante qui pourrait bouleverser l’ordre du marché et porter atteinte à l’économie de l’île. Cependant, de plus de plus de Taïwanais semblent prêter leur nom aux entreprises chinoises pour contourner la loi. Pour dissuader les délits de ce type, le gouvernement va alourdir les peines relatives. Ainsi, les prête-noms risqueront une peine maximale de trois ans d’incarcération ou une amende plafond de 15 millions de dollars taïwanais (460 478 €). Cette révision de loi concerne aussi bien les entreprises chinoises que les entreprises créées avec des fonds chinois dans un territoire tiers.