
Le 26 octobre marquera les 50 ans de l’adoption par l’ONU de la Résolution 2758 intitulée « Rétablissement des droits légitimes de la République populaire de Chine à l'Organisation des Nations unies. » A travers cette résolution, la Chine populaire a été intégrée comme membre de l’ONU.
Le ministère taïwanais des Affaires étrangères a déclaré que cette résolution ne déterminait que la question de la représentation de la Chine aux Nations unies. Elle ne mentionne en aucun cas que Taïwan fait partie de la République populaire de Chine et elle n'autorise pas la Chine à représenter le peuple de Taïwan au sein du système onusien. La porte-parole des affaires étrangères Joanne Ou (歐江安) a indiqué que « L’ONU réitère sans cesse qu’il faut la coopération de toutes les parties prenantes (stakeholders) pour traverser la période post-épidémique. Or, Taïwan a la détermination et la capacité d’apporter sa contribution au monde et est un partenaire indispensable dans la coopération mondiale. La diplomatie appelle les Nations unies à ne pas se plier de manière répétitive à la pression politique du gouvernement chinois et à ne pas expliquer de manière élargie et inappropriée le sens de la Résolution 2758 de l'Assemblée générale des Nations unies de 1971, pour exclure Taïwan et entraver les opportunités de Taïwan de faire partie du monde et d’apporter sa contribution. »
Récemment, lors d’une activité en ligne organisée par le bureau de réflexion GMF à l’occasion des 50 ans de la Résolution 2758, Rick Waters, secrétaire assistant adjoint pour la Chine, Taïwan et la Mongolie au département d’Etat, a indiqué que la République populaire de Chine recourait à tort à cette résolution et il espère que les membres de l'ONU travailleront avec les États-Unis pour soutenir la participation significative de Taïwan au système des Nations unies et à la communauté internationale.