Ce dimanche, alors que le sommet du G20 touchait à sa fin à Rome, l’Italie, lors de la réunion générale, a pour la première fois exprimé son inquiétude dans les activités de la Chine dans le détroit de Taiwan et des tensions interdétroit.
Le gouvernement italien, jusqu’à présent très silencieux sur les sujets concernant la Chine, a pour la première fois exprimé son inquiétude sur les activités récentes de la Chine non seulement sur le sujet des violations des droits de l’homme avec l’oppression politique à Hong Kong et au Xinjiang mais aussi des tensions entre la Chine et Taiwan.
Le Premier ministre italien et président du sommet, Mario Draghi, a rencontré ce dimanche le ministre des Affaires étrangères chinois, Wang Yi (王毅), pour discuter de trois sujets principaux : les relations italo-chinoises, les relations EU-Chine et le respect des droits de l’homme. Un autre point abordé a été les problèmes de sécurité dans la région Asie-Pacifique et de l’Afghanistan.
Ce dernier sujet est une première pour les représentants italiens, alors que les sujets abordés reprennent un sujet déjà entamé lors des discussions le 29 octobre entre Wang Yi et le ministre des Affaires étrangères italien Luigi Di Maio. L’Italie s’aligne donc désormais sur la position européenne envers la Chine sur les sujets des droits de l’homme et de l’interdétroit.
