
Alors que les Taïwanais sont appelés à se prononcer sur quatre sujets référendaires le 18 décembre prochain, le gouvernement du DPP est vent debout pour argumenter, débattre et afficher son opposition sur les 4 sujets, jusqu’au sommet de l’Etat. L’implication directe de la majorité au pouvoir est ainsi de plus en plus critiquée par l’opposition, notamment pour les ressources de l’Etat et l’argent du contribuable utilisés à des fins de campagne contre les référendums.
Aujourd’hui, le gouvernement a répondu aux détracteurs en arguant l’article 17 de la loi référendaire selon lequel le gouvernement, le parlement ou un représentant de l’opposition sont autorisés à créer un bureau pour s’opposer aux référendums d’initiative populaire, ce qui leur donne le droit de facto de débattre et d’organiser des activités pour sensibiliser les électeurs sur leur position tant que le bureau n’est pas installé dans une institution publique ou sur un campus scolaire.
Le porte-parole du gouvernement Luo Ping-cheng (羅秉成) a réfuté toute idée de non-neutralité, ajoutant qu’il relevait d’ailleurs de la responsabilité du gouvernement de présenter toutes les facettes des dossiers à la population afin de permettre aux électeurs de comprendre le contenu et les enjeux des sujets proposés tout en clarifiant les désinformations qui circulent autour de ces questions.