
Le ministère du Travail a soumis le 1er juillet dernier un projet d’amendement à la loi sur l’égalité des genres dans le travail, proposant de faire passer de cinq à sept les jours de congé des femmes pour les visites médicales de suivi de grossesse.
Mais plusieurs associations ont organisé une conférence de presse pour rappeler que la maternité n’est pas seulement une affaire de femmes et concerne aussi les conjoints. La députée DPP Fan Yun (范雲) a ainsi appelé à étendre la mesure aux conjoints afin de permettre à ces derniers d’accompagner et de soutenir leur conjointe aux consultations médicales.
L’Association des sages-femmes de Taiwan a, quant à elle, fait remarquer que la naissance d’un enfant était un événement majeur pour les familles et que les hommes modernes n’étaient pas réticents à prendre leurs responsabilités mais en étaient tout simplement empêchés.
L’Association a aussi fait remarquer que les conjoints préféraient largement prendre sur leurs congés annuels ou non payés après l’accouchement pour prendre soin de la mère et du bébé. Un choix logique, selon l’Association, mais qui les empêche d'être aux côtés de leur conjointe lors des visites médicales de suivi de grossesse, qui sont pourtant importantes pour comprendre l’évolution du fœtus et de la condition physique et psychologique de leur conjointe.