
Le quotidien taïwanais de langue chinoise United Daily News a révélé aujourd’hui que Taïwan s'apprêtait à renvoyer en Chine 21 ressortissants chinois soupçonnés de contrebande, dont un dénommé Hu Haibo (胡海波), dissident autoproclamé qui demandait la protection du gouvernement taïwanais.
La Commission ministérielle des affaires continentales a déclaré aujourd’hui que le rapatriement des personnes en question se ferait dans le respect de la sécurité, des principes sanitaires de prévention contre le Covid-19 et des droits humains.
Le vice-ministre de la Justice Chen Ming-tang (陳明堂) a précisé que le rapatriement était basé sur l’accord interdétroit de lutte contre le crime et d’aide mutuelle entre les deux côtés du détroit, et que de telles opérations avaient été conduites au cours de ces dernières années, et notamment il y a deux mois, lors du rapatriement d’un suspect dans une fusillade à Xindian dans le Nouveau Taipei.
La Commission a également ajouté qu’une enquête de police avait, avec l’aide de groupes de protection des droits de l’homme, permis de déterminer que Hu Haibao n’était pas un activiste pro-démocratie, et que Taïwan ne pouvait pas se baser sur le principe de non refoulement des demandeurs d’asile.