:::

Retour de Lai Ching-te du Honduras : rencontres peu appréciées en Chine

  • 31-01-2022
  • La Rédaction
Retour de Lai Ching-te du Honduras : rencontres peu appréciées en Chine
William Lai du retour à Taïwan de son séjour au Honduras (Photo CNA)

Le vice-président taïwanais William Lai (Lai Ching-te 賴清德) s’est rendu la semaine dernière au Honduras pour assister à la cérémonie d’investiture de la nouvelle présidente Xiomara Castro. Pour son premier voyage officiel hors des frontières depuis sa prise de poste, le vice-président a profité de deux escales aux Etats-Unis, à l’aller et au retour, durant lesquelles il a échangé en visioconférence avec plusieurs parlementaires américains. Durant la cérémonie d’investiture, William Lai a échangé une conversation d’une trentaine de secondes avec son homologue américaine Kamala Harris. Cette brève rencontre a créé l’effervescence dans les médias taïwanais.

Ce séjour condensé de 6 jours et 5 nuits a donc été optimisé pour la diplomatie taïwanaise.

Cependant, la Chine a rappelé aux Etats-Unis le devoir de respecter le principe d’une seule Chine. Le porte-parole des Affaires étrangères, Zhou Lijian (趙立堅), a ainsi prononcé des phrases telles « Taïwan n’est qu’une province chinoise, d’où vient le vice-président ? » et a exhorté les Etats-Unis à interrompre immédiatement les relations officielles avec Taïwan et d’envoyer un faux signal d’encouragement à l’indépendance de Taïwan.

Dans ce cadre, la commission ministérielle des affaires continentales a réagi au message chinois en condamnant les efforts continus de la Chine d’entraver Taïwan dans ses relations diplomatiques et de vouloir asphyxier et réduire l’espace international de Taïwan. Une attitude qui n’est d’aucune aide dans l’amélioration des relations interdétroit et provoque une mauvaise image de la Chine à l’international.

La Commission a rappelé que le vice-président taïwanais s’était rendu à la cérémonie d’investiture de la nouvelle présidente du Honduras en qualité de représentant officiel du gouvernement et du peuple taïwanais pour féliciter cette dernière. Elle a également déclaré que le ministère chinois des Affaires étrangères, le bureau des Affaires taïwanaises  et les autres institutions relatives, positionnent faussement Taïwan de manière continuelle dans leur discours. En refusant ce discours, la commission réitère solennellement que la République de Chine est une nation souveraine, qui ne fait pas partie de la République Populaire de Chine et a imité la formulation du porte-parole chinois des affaires étrangères en concluant : « d’où vient cette notion de province ? »

Vos commentaires

Derniers articles de cette catégorieplus