
En août dernier, les grands juges ont interprété la Constitution en considérant que le paragraphe 1 de l'article 49 de la loi fondamentale sur le travail qui stipule que les femmes dans certaines conditions qui ne sont pas autorisées à travailler la nuit peut représenter un traitement discriminatoire, ce qui va à l’encontre de l'article 7 de la Constitution de garantir l'égalité des sexes.
A la suite de cette interprétation, le ministère du Travail a annoncé récemment l’orientation de travail de l’amendement de loi en cours d’élaboration. Les femmes qui allaitent ne seront plus interdites de travailler de 22h00 à 6h00 si leur évaluation médicale le leur permet, comme l’explique le directeur du bureau de l’égalité en matière d'emploi, Huang Wei-chen (黃維琛) : « Si les femmes concernées obtiennent des évaluations médicales qui prouvent qu’elles n’ont pas besoin de respecter l’interdiction de ne pas travailler la nuit, alors elles seront en mesure de travailler la nuit. Ceci concerne la période de 6 à 24 mois après l’accouchement. »
La future loi prévoit également que les employeurs doivent fournir des moyens de transport, des frais de transports ou des frais de logements si aucun transport public n’est assuré au moment de la sortie du bureau de leurs employés.