
Plusieurs groupes de la société civile taïwanaise ont lancé, avant les JO de Tokyo, une campagne promouvant la rectification de l’appellation « Chinese Taipei » de la délégation taïwanaise aux Jeux Olympiques. Selon ces groupes, « Chinese Taipei » ne peut se référer à Taïwan et doit être remplacé par une autre appellation plus représentative. Cependant, leur proposition a été rejetée par la majorité des Taïwanais lors d’un référendum en 2018, les Taïwanais craignant de compromettre la participation des athlètes taïwanais aux futurs JO.
Le secrétaire général de la Taiwan Association for Human Rights Shih Yi-hsiang (施逸翔) a indiqué qu’il faudrait continuer à renforcer les efforts de plaidoyer auprès de la population taïwanaise. Il a aussi déclaré que comme leur but ne pourrait pas être atteint pour les JO d’hiver de Pékin, son association visait maintenant les JO de Paris de 2024, en faisant pression plutôt sur le Comité olympique taïwanais que sur les athlètes. Les gruopes demandent ainsi à ce dernier d’inviter le Comité international olympique à réétudier l’appellation de la délégation taïwanaise.