
Lors d'une conférence de presse, le porte-parole du Yuan Exécutif, Lo Ping-cheng (羅秉成), a annoncé que le gouvernement allait lever l'interdiction d'importation de produits alimentaires en provenance de cinq préfectures japonaises : Fukushima, où s'est produite la catastrophe nucléaire, et les préfectures voisines de Gunma, Chiba, Ibaraki et Tochigi.
L'interdiction d’importation de produits originaires de ces zones à Taïwan a été introduite pour des raisons de sécurité alimentaire le 26 mars 2011, une quinzaine de jours après qu'un séisme massif et le tsunami qui a suivi ont provoqué une fusion à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Outre l'interdiction, les autorités ont soumis neuf catégories de produits alimentaires fabriqués dans d'autres régions du Japon à des inspections frontalières lot par lot pour détecter la présence de résidus radioactifs.
Avec cette décision, la Chine reste le dernier pays à maintenir une interdiction d'importation sur presque tous les produits alimentaires japonais provenant des zones touchées par la catastrophe de 2011 et des régions voisines. La Corée du Sud interdit les importations de fruits de mer et des champignons en provenance des zones touchées.
Notez que trois conditions sont à respecter pour l’importation des produits japonais venant de la zone sinistrée en 2011 : critères internationaux, preuves scientifiques et santé publique.