
Le gouvernement a annoncé mardi la levée de l’interdiction touchant l’importation de produits agro-alimentaires originaires de cinq préfectures japonaises particulièrement touchées par la catastrophe nucléaire de Fukushima. Une mesure que le gouvernement avait d’abord tenté d’appliquer en 2016 avant de se heurter à une forte opposition au sein de la population.
Un responsable du Parti démocrate progressiste (DPP) au pouvoir a déclaré qu’un sondage réalisé par le DPP les 7 et 8 février suggère qu’une majorité de Taïwanais soutient la levée de l’interdiction, à savoir 58,7 % pour, du moment que la législation s’accorde avec les standards internationaux et 27,6 % contre.
Par ailleurs, toujours selon le sondage, 71 % des interrogés estiment que la décision aidera à améliorer les relations avec le Japon, et 53,8% pensent que cette dernière bénéficiera à l'économie et au commerce taïwanais, tandis que 39,9 % de sondés pensent que cela n’aura pas d’effets et que 6,3 % sont sans opinion.
Suite à la mesure, le groupe parlementaire du KMT a organisé aujourd’hui une audition publique pour discuter de l’impact de la mesure sur la santé publique. Le KMT a critiqué les garanties avancées par le Yuan exécutif et a déclaré vouloir proposer des meilleures mesures d’encadrement pour garantir la santé des Taïwanais.
La fédération nationale des présidents des parents d’élèves a, elle, suggéré au gouvernement d’amender la loi sur la santé scolaire pour que l’emploi des aliments locaux de qualité ne soit plus une priorité mais une obligation dans les préparations des repas pour des établissements scolaires.