Le gouvernement a récemment aboli l’interdiction d’importation qui touchait depuis 2011 les produits alimentaires provenant des cinq préfectures japonaises les plus touchées par la catastrophe nucléaire de Fukushima.
La commission parlementaire de la santé et de l’environnement avait prévu un examen du décret ce matin, mais le parti d’opposition KMT s’est mobilisé pour empêcher l’examen, en réclamant l’organisation préalable d’une audition publique.
En réponse, le ministre de la Santé Chen Shih-chung (陳時中) a tenté de rassurer les députés de l’opposition et notamment sur les produits alimentaires pour bébés : « Les bébés sont à moindre risque. Même s’ils ne mangeaient que des produits des cinq préfectures en question, ils ne risqueraient qu’une exposition en milième de mSv par an, ce qui est loin du maximum toléré fixé par le gouvernement, à savoir 1 mSv par an. » Le ministre a ajouté qu’une quarantaine de pays, et notamment les membres du Partenariat transpacifique global et progressiste (CPTTP), avaient déjà levé l’interdiction sans condition. Finalement, suite à des discussions des députés, la présidente de la réunion a annoncé la suspension de l’examen et la tenue de l’audition publique dans les jours à venir.