Amnesty International a publié son rapport 2021/22 sur les droits humains dans le monde. Emerlynne Gill, vice-directrice régionale pour la recherche d'Amnesty International, a déclaré que la Chine et la Russie sont les principaux pays qui fournissent des armes militaires au Myanmar, mais que ces pays sont en même temps membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.
Pour elle, cela a conduit à l'incapacité des Nations unies à réagir et à demander des comptes pour les atrocités de la répression militaire au Myanmar. Elle a ajouté que ce type d'incapacité à réagir et la connivence d’autres pays ont également ouvert la voie à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, ce qui implique la nécessité de réformes au sein des Nations unies.
Chiu E-ling (邱伊翎), secrétaire générale d'Amnesty International Taïwan a souligné que l’épidémie de Covid-19 a également creusé les inégalités dans le monde. Elle a ajouté que les réseaux sociaux constituent également un foyer de fausses informations sur la situation épidémique, et qu’ils encouragent également l'incitation et la discrimination.
Sur la question des droits de l'Homme à Taïwan, Amnesty International a souligné que des efforts devaient être faits en ce qui concerne les droits de chasse des aborigènes, le litige sur l'exploitation minière d’Asia Ciment, les restrictions des mariages transnationaux LGBTI ou encore les droits des travailleurs migrants.
