Un récent sondage de la Fondation éducative et culturelle King Car réalisé avec 22 668 questionnaires valides auprès d’élèves de primaire, de collège et de lycée montre la faible prévalence de la conscience écologique chez les enfants et les adolescents taïwanais.
Il apparaît ainsi que 62 % des élèves qui ont répondu au questionnaire estiment ne pas avoir intégré l’économie d’énergie et la réduction de leur empreinte carbone dans leurs habitudes de tous les jours.
Concernant l’économie d’énergie, les trois mesures privilégiées sont, dans l’ordre d’importance, le fait d’éteindre la lumière (70 %), d’économiser l’eau et de marcher plus. Pour ce qui est de la réduction de l’empreinte carbone, la plupart évoque le non gaspillage alimentaire et le tri des ordures. 32 % mentionnent le fait d’emporter avec eux lorsqu’ils sortent leurs propres couverts afin d’éviter d’utiliser des couverts jetables. Les autres mesures comprennent l’utilisation d’une paille lavable et réutilisable (20 %).
Tsai Hung-ting Stella Hung (洪采婷), directrice du service environnement de la Fondation, précise que pour chaque catégorie, ce sont les enfants de primaire qui sont les “meilleurs élèves” en termes d’actions pour l’environnement : " 60 % s’inquiètent du réchauffement climatique et de la montée des eaux. Les actions privilégiées pour les économies d’énergie et la baisse de l’empreinte carbone sont le fait d’éteindre les lumières et de ne pas gaspiller la nourriture. Notons d’ailleurs que la proportion d’élèves de primaire qui apportent leurs propres couverts est relativement élevée.”
Elle précise également qu’en termes de grands changements dûs au dérèglement climatique, les élèves craignent tout d’abord, en ordre d’importance, la montée du niveau des eaux, la sécheresse des sols et la chaleur extrême.
Mais le sondage montre aussi un manque de connaissances inquiétant : 87 % des élèves ne savent pas, par exemple, que Taïwan dépend lourdement des importations d’énergie.
Enfin, il apparaît que les élèves taïwanais dépendent majoritairement de leurs enseignants pour accéder à des connaissances sur le dérèglement climatique et l’empreinte carbone, puis, de façon secondaire, des manuels scolaires et des médias.