
Le commandant en chef du Centre de commandement de lutte contre les épidémies (CECC), Chen Shih-chung (陳時中), a été auditionné ce matin par la commission parlementaire de la santé sur une probable réouverture des frontières en juillet.
La parlementaire du parti populaire taïwanais (TPP), Tsai Pi-ru (蔡壁如), a donc rappelé ce lundi au ministre de la Santé que le plan d’action annoncé en début d’année était d’ouvrir peu à peu les frontières sans quarantaine d’ici le mois de juillet. Elle a demandé si le fait que Taïwan connaisse plus de mille nouveaux cas quotidiens n’allait pas compromettre ce plan.
Chen Shih-chung a confirmé que ce scénario était de plus en plus probable avec optimisme pour le mois de juillet. Il a également expliqué que le scénario envisagé actuellement par le CECC est d’évaluer les conditions épidémiques de chaque pays. Si le niveau épidémique est équivalent avec celui de Taïwan, alors les voyages entre ces deux pays pourront être libres.
Chen Shi-chung a précisé qu’actuellement Taïwan est à 140 cas quotidiens par million d’habitants alors que le Japon est actuellement à 5 000 cas par million d’habitants et la Corée du Sud a un taux d’infection de 32%.
Il a également rappelé que le CECC s’attend à ce que les cas continuent d’augmenter progressivement jusqu’au mois de juillet. A ce moment-là, le CECC se réfèrera à la situation épidémique d’un pays durant les 7 à 14 jours précédents pour décider des critères d’ouverture des frontières vis-à-vis d’un pays. Il a ajouté que pour les passagers venant des pays les plus touchés par la pandémie la gestion restera stricte. Pour les pays dont le nombre de cas est au contraire bas, ils peuvent demander aux Taïwanais de limiter leurs visites mais Taïwan les accueillera sans restrictions.
En ce qui concerne le temps de quarantaine, le CECC continue à expliquer que le nombre de jours de quarantaine peut baisser mais que cela doit se faire graduellement.
Il a également confirmé que le CECC ne prévoit pas d’avoir recours à de nouvelles mesures de restrictions sauf dans le cas d’une épidémie incontrôlable et une occupation des hôpitaux alarmante qui ne lui laisserait pas le choix.