
La commission parlementaire des affaires judiciaires a aujourd’hui étudié une proposition d’amendement aux Régulations sur la prévention des risques liés à la drogue qui prévoit d’introduire l’utilisation des tests capillaires dans l’armée.
Le député KMT Chen Yi-hsin (陳以信), à l’origine de la proposition, a déclaré que l’armée comprenait un nombre inquiétant de consommateurs de drogues, mettant ainsi en péril la sécurité nationale.
Si le nombre de militaires épinglés pour consommation de drogue est en baisse, le député affirme que le nombre de trafiquants a augmenté et que le marché est en pleine expansion.
En accord avec l’article 33 des Régulations, les autorités compétentes peuvent réclamer un test urinaire en cas de doute, test auquel la personne visée ne peut refuser de se soumettre. Mais Chen Yi-hsin affirme que cette méthode est difficile à appliquer dans l’armée et prône d’autoriser l’utilisation de tests capillaires.
Si les traces de drogues disparaissent au bout de cinq jours dans l’urine, elles peuvent toujours être détectées sur des échantillons de cheveux jusqu'à cinq mois après consommation. Mais le député a reconnu que les échantillons de cheveux pouvaient être contaminés et ainsi fausser le résultat du test. Le député a ainsi conclu qu’il revenait aux différents ministères et agences d’étudier la question.
Le vice-ministre de la Justice Tsai Pi-chung (蔡碧仲) a accepté d'étudier la question et de fournir une explication écrite sur le sujet.