
Ces derniers jours, plusieurs groupes de la société civile ont alerté sur la persistance du problème des prix de l’immobilier.
La Fondation Grassroots a publié hier les résultats d’un sondage téléphonique mené entre le 27 avril et le 6 mai, selon lequel seuls 15 % des 1194 interrogés se disent satisfaits de la politique du gouvernement en matière de logement.
Par ailleurs, le sondage révèle aussi que 90 % des Taïwanais trouvent les prix de l’immobilier trop élevés, tandis que 80 % des interrogés estiment que les prix de l’immobilier affectent la volonté des jeunes taïwanais à se marier.
Toujours selon le même sondage, 67 % des interrogés considèrent que le marché taïwanais de l’immobilier connaît trop de spéculation, et 52 % se disent insatisfaits de la capacité du gouvernement à contrôler les prix de l’immobilier.
Aujourd’hui, l’ONG Chaoyun a à son tour publié les résultats d’un sondage, qui révèle que 99,3 % des interrogés considèrent que les prix de l’immobilier relèvent d’un problème grave.
L’ONG a aussi montré que selon l’enquête, plus de la moitié des jeunes interrogés étaient locataires, tandis que seulement 10% d’entre eux vivent dans un bien dont ils sont propriétaires.
L’ONG a appelé la présidente Tsai Ing-wen (蔡英文) à tenir, dans ses deux dernières années de mandat, sa promesse de réformer le système des taxes sur la propriété immobilière et d’améliorer le système des locations.