
La vice-présidente de la Commission ministérielle des affaires des Taïwanais de l’étranger, Hsu Chia-ching (徐佳青), est en visite en Amérique du Nord. Après un bref séjour à Montréal le 16 juin, elle s’est rendue à Otawa et à Toronto avant de visiter Vancouver le 21 juin, où elle a rencontré de très nombreux Taïwanais sur place. Ces derniers ont appelé le gouvernement taïwanais à rectifier le plus tôt possible le nom officiel de Taïwan pour que l’Etat puisse bénéifier d’une appellation appropriée. Ils ont également encouragé les échanges entre les aborigènes taïwanais et les aborigènes canadiens.
Récemment, les médias taïwanais ont fait remarquer que par rapport aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, le Canada semblait plus hésitant à soutenir Taïwan, qui fait face à une menace chinoise croissante. Sur ce point, Hsu Chia-ching a déclaré qu’elle avait constaté que les Canadiens étaient très sympatiques et que, peut-être en raison de leur douceur, ils avaient besoin de davantage de temps pour agir. En tout cas, Hsu Chia-ching souhaite obtenir l’autorisation du gouvernement canadien pour créer des centres de langue chinoise sur le territoire canadien. Notons qu’à l’heure actuelle, Taïwan gère 45 centres de ce type dans huit pays, notamment aux Etats-Unis et en Europe.