L’agence de presse d’Etat chinoise Xin Hua (Chine nouvelle) a rapporté que le Bureau central des affaires taïwanaises venait d’annoncer une nouvelle liste de Taïwanais sanctionnés par Pékin pour leur position pro-indépendantiste. Les sept personnalités concernées sont la représentante taïwanaise aux Etats-Unis Hsiao Bih-kim (蕭美琴), le président du Conseil de la sécurité nationale Koo Li-hsiung (顧立雄), le vice-président du Parlement Tsai Chi-chang (蔡其昌), le leader du groupe parlementaire du Parti démocrate progressiste Ker Chien-ming (柯建銘), le secrétaire général du Parti démocrate progressiste Lin Fei-fan (林飛帆), le député démocrate progressiste Wang Ting-yu (王定宇) et la députée Chen Jiau-hua (陳椒華) du New Power Party. Rappelons que trois autres « indépendantistes entêtés » avaient déjà fait l’objet des sanctions chinoises il y a environ un mois : le Premier ministre Su Tseng-chang (蘇貞昌), le président du Parlement Yu Shyi-kun (游錫堃) et le ministre des Affaires étrangères Joseph Wu (吳釗燮). Désormais, ces dix personnes, ainsi que leur famille, ne sont pas autorisées à se rendre en Chine, à Hong Kong ou à Macao. Suite à l’annonce du bureau chinois, plusieurs Taïwanais visés par les sanctions se sont dits « très honorés », tandis que plusieurs militants pro-indépendance épargnés par les sanctions ont, eux, exprimé leur déception sur les réseaux sociaux.
La Commission ministérielle des affaires continentales (MAC) a, elle, condamné les sanctions en affirmant qu’elles ne pourraient que provoquer l’indignation des Taïwanais et porter atteinte aux relations interdétroit. La commission a tenu à souligner que les Taïwanais étaient libres d’interagir avec des étrangers et d’exprimer leurs opinions politiques.
