
Plusieurs groupes de défense des droits de l'homme se sont rassemblés mercredi devant le Parlement taiwanais pour réclamer une meilleure prévention contre le trafic humain suite à la série noire de Taiwanais trafiqués au Cambodge.
Parmi les groupes présents figuraient notamment la Women’s Rescue Foundation, la Humanity Research Consultancy (HRC), ou encore la Global Anti-Scam Organization (GASO), qui ont tous appelé le gouvernement taiwanais à étendre la protection des victimes et à soutenir leur rétablissement post-traumatique.
Aujourd'hui encore, la Women's Rescue Foundation a organisé une autre conférence de presse devant le Parlement avec les mêmes groupes demandant des aides plus immédiates de la part du gouvernement.
Les militants ont souligné le fait que de nombreuses victimes avaient vu leur situation financière empirer après leur retour à Taïwan, et que certains n'étaient pas en mesure de payer l'hôtel pour la quarantaine ou les frais de transports pour rentrer chez eux dans le centre ou le sud du pays en raison de mesures sanitaires, tandis que certains en ont été réduits à dormir dans la rue.
Les groupes ainsi que plusieurs députés présents ont demandé au gouvernement de délivrer rapidement l’avis des droits à chacune des victimes pour que les organismes privés puissent venir en aide rapidement aux victimes. Ils demandent au gouvernement de s'assurer que les victimes revenues à Taïwan bénéficient d'un logement, de sécurité et de ressources légales. Enfin, il a également été demandé à la population de faire preuve de compassion et de ne pas stigmatiser ou culpabiliser les victimes.