
Suite au séisme de magnitude 6,8 du 18 septembre dernier, le journal Liberty Times a publié un article faisant le bilan du parc immobilier taïwanais en rapport avec les statistiques du ministère de l’Intérieur sur l’âge des bâtiments et par conséquent la proportion d’immeubles ne répondant pas aux normes parasismiques de construction établies après le séisme du 21 septembre 1999 à Jiji.
En donnant un ordre d’idée au niveau des principales villes, Taipei est la ville la plus à risques avec une estimation à hauteur de 72 % des immeubles qui ne répondraient pas aux normes garantissant une stabilité suffisante aux plus forts séismes.
Sur l’ensemble des 9,01 millions d’habitations que compose le parc immobilier taïwanais, 4,6 millions d’habitations résidentielles ont été construites il y a plus de 30 ans. Plus de la moitié se trouvent à Taipei, représentant 51 % des constructions de l’ensemble du territoire taïwanais.
Ces études statistiques s’inscrivent dans le programme de renouvellement urbain 2023-2026 dont le ministère de l’Intérieur est en charge.
Conformément aux normes parasismiques mises en place après le tremblement de terre du 21 septembre 1999, 36 000 bâtiments de six étages (le rez-de-chaussée étant considéré comme le premier étage à Taïwan) ne répondent toujours pas aux normes. Dans ce domaine, Taipei reste également la ville la plus à risque avec plus de 10 300 habitations.
Le ministère de l’Intérieur a estimé qu’un total de 107 habitations de six étages et plus constituaient un danger élevé sur l’ensemble du territoire. Parmi elles, 58 habitations se trouvent actuellement à Taipei, soit 55 %.