
Interpol organise du 18 au 21 octobre, en Inde, la 90ème session de son Assemblée générale. Une conférence de presse s’est tenue la veille de l’événement en présence du secrétaire général de l’organisation Juergen Stock, qui a précisé les raisons pour lesquelles Taïwan n’est pas admis à Interpol. Le responsable a affirmé que depuis l’intégration de la Chine populaire à Interpol en 1984, Pékin était reconnu comme le seul régime légitime de la Chine et Taïwan comme une partie intégrante de cette dernière.
Aujourd’hui, en réponse aux propos de Juergen Stock, le ministère taïwanais des Affaires étrangères a dénoncé les manipulations de Pékin dans l’exclusion de Taïwan et souligné l’importance de l’île dans la lutte contre les crimes. La porte-parole de la diplomatie Joanne Ou (歐江安) a tenu à souligner : « Notre système de sécurité publique est toujours indépendant de celui de la Chine populaire et il fonctionne de manière compétente et efficace. Etant un membre du monde policier, Taïwan a la compétence mais aussi la volonté d’apporter sa contribution à la lutte conjointe transfrontalière contre les crimes. » La porte-parole a critiqué les critères d’Interpol, selon lesquels la politique primait sur le professionnalisme.