Un responsable de la Maison-Blanche, le coordinateur pour les communications stratégiques au Nation Security Council John Kerby, a refusé de commenter les propos de l'amiral Michael Gilday, chef des opérations navales de la Marine américaine.
Michael Gilday avait déclaré plus tôt dans la semaine, lors d'un événement organisé par le groupe de réflexion américain Atlantic Council, que l'Armée populaire de libération (APL) pouvait être capable d'envahir Taïwan d'ici la fin de cette année ou en 2023.
John Kerby a ainsi déclaré hier « qu'il n'y avait aucune raison pour qu'un conflit éclate dans le détroit de Taïwan », ajoutant que les Etats-Unis surveillaient de très près la situation et ne souhaitaient pas voir un changement unilatéral par la force du statu quo dans le détroit de Taïwan.
Notons que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken avait déjà affirmé lundi, lors d'un discours prononcé à l'Université Stanford, que la Chine voulait accélérer son plan d'annexion de Taïwan par la force.
Du côté taïwanais, le directeur du Bureau de la sécurité nationale Chen Ming-tung (陳明通) a déclaré que le dirigeant chinois Xi Jinping deviendrait un « pêcheur » contre tous les Chinois s'il attaquait Taïwan, ajoutant qu'il serait frappé de sanctions mondiales et d'isolement diplomatique.
Chen Ming-tong a aussi affirmé « qu'il n'y avait pas de possibilité de gagner en utilisant la force contre Taïwan » avant d'appeler au respect mutuel et au développement séparé de la Chine et de Taïwan.
