
Ce weekend, la Chine et le Vatican ont annoncé la reconduction pour deux ans de l’accord signé en 2018 et déjà reconduit une première fois en 2020.
Interrogée par les médias sur la position de Taïwan, sachant que le Vatican entretient des liens diplomatiques officiels avec Taipei, la Diplomatie taïwanaise a réitéré son point de vue selon lequel cet accord – selon les termes du Saint Siège – reste sur le strict plan de la nomination des évêques et qu’il relevait à ce titre des affaires religieuses, sans impliquer la sphère politique. Taïwan a également indiqué espéré que cet accord puisse bénéficier à la population chinoise, notamment en offrant des garanties de liberté religieuse, encore absente en Chine, tandis que les autorités oeuvrent au contraire à une « étatification de la religion ».
Le ministère des Affaires étrangères a précisé qu’il suivait étroitement l’évolution de la situation et travaillait de concert avec les autorités vaticanes pour protéger les intérêts de Taïwan et approfondir les coopérations bilatérales, à l’image de la visite de neuf jours au Vatican de l’ancien Vice-Président Chen Chien-jen (陳建仁) au début du mois de septembre.