
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré hier que son pays reconnaissait l'appartenance de Taïwan à la Chine et que les Etats-Unis « n'auraient pas dû détruire leurs relations avec la Chine » à cause de Taïwan.
Le dirigeant russe a également affirmé que la visite à Taïwan par « cette grand-mère », faisait référence à la visite, début août, de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi, était une « provocation ».
Le ministère taïwanais des Affaires étrangères a réagi ce matin en publiant un communiqué de presse « condamnant sévèrement la fausse déclaration faite par le gouvernement russe ». Le texte ajoute que Taïwan est « un pays souverain et indépendant et n'est pas subordonné (au régime) autocratique de la République populaire de Chine ».
La Diplomatie taïwanaise a aussi rappelé que Taïwan n'avait jamais été gouverné par le Parti communiste chinois avant de condamner à nouveau l'invasion russe de l'Ukraine et le « meurtre de civils innocents ».