
Selon le site Intelligence Online, une église catholique chinoise et un centre culturel taïwanais situés à Paris ont été victimes de piratage par un commissariat de police chinoise à l’étranger.
Ces commissariats clandestins se sont multipliés depuis 2018 et servent à espionner les dissidents chinois à l’étranger pour le compte du Parti Communiste Chinois, d’après plusieurs enquêtes.
Le bureau présent dans le 13e arrondissement a en particulier visé deux institutions qui entretiennent de bonnes relations avec le gouvernement de Taïwan : l'église catholique Notre-Dame-de-Chine, ainsi que le centre culturel l’Encrier Chinois.
L’Encrier chinois offre des cours de langue et activités culturelles depuis 17 ans, mais c’est depuis qu’il est devenu Centre de Taïwan d'enseignement du mandarin en fin d’année dernière que les attaques se sont multipliées : déjà trois cette année sur sa page Facebook et son site Internet.
La directrice de l’Encrier Chinois Lin Shu-lin (林淑琳) a affirmé que cela ne l’empêcherait pas de continuer à enseigner les caractères traditionnels et à transmettre la culture taïwanaise, d’après l'agence de presse CNA.
L’ église Notre-Dame-de-Chine, proche de la communauté catholique de Taïwan, semble également être dans le viseur de la police chinoise clandestine.