
Le Bureau de l’immigration du ministère de l’Intérieur a tenu aujourd’hui une conférence de presse pour présenter les efforts du gouvernement visant à donner un statut légal à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (ICERD). Il faut savoir que n’étant pas membre des Nations Unies, Taïwan n’est pas contraint à intégrer la convention à ses lois.
Au cours de la conférence de presse, le ministre sans portefeuille Luo Ping-cheng (羅秉成), qui dirige le comité de la lutte contre le trafic humain et la discrimination raciale, a tenu à souligner que les droits de l’homme constituaient le socle des progrès de la société.
Pour sa part, le vice-ministre de l’Intérieur Chen Tsung-yen (陳宗彥) a précisé que 34 organisations privées et ONG des droits humains avaient pris part à la rédaction du rapport axé sur trois principaux aspects : la justice transitionnelle et l’histoire des aborigènes, la restauration des langues et des cultures des minorités éthniques, ainsi que la protection des droits fondamentaux liés au quotidien. Les lois et les règlementations ont été passés au tamis pour vérifier si elles enfraignent la convention. Le vice-ministre a ajouté que le rapport sera ensuite examiné par des spécialistes internationaux durant les deux ans à venir.