Ce matin était inauguré l’Asiahub New Media Summit 2022, un sommet sur la création de contenu médiatique organisé par l’association taïwanaise de développement des nouveaux médias (NMEA) sur deux jours.
L’événement, basé sur quatre grandes thématiques : Reshuffle, Research, Revenue et Replay, a réuni plus de 80 acteurs de l’industrie pour discuter de l’avenir de la gestion des nouveaux médias à Taïwan autour de 23 discussions thématiques différentes.
Pour sa quatrième édition, l’association n’a pas hésité à ouvrir ses portes aux nouveaux médias en ligne et notamment les plateformes de streaming, aux sociétés spécialistes de culture pop coréenne (Hallyu), de monétisation de contenu, d'interprétation de données, d'expansion internationale, d'opérations numériques et physiques, etc. Une des thématiques a été la capacité de Taïwan à faire renaitre la popularité des dramas taïwanais qui ont eu un succès relatif au début des années 2000 avec l’internationalisation des contenus asiatiques, que ce soit les mangas japonais, les dramas coréens ou les films sinophones.
Pour la cérémonie d’ouverture du sommet, le ministre de la Culture, Lee Yung-te (李永得), a prononcé un discours dans lequel il a annoncé que les discussions lors de cet événement permettront aux acteurs taïwanais de la création de média de discuter des nombreux problèmes auxquels sont confrontés les médias traditionnels face à la montée de la diffusion en streaming. Pour cela, ont été invitées des sociétés de production coréennes pour échanger leur expérience sur la création de contenus et leurs diffusions.
Lee Yung-te a également mentionné que les œuvres cinématographiques et télévisuelles taïwanaises ont remporté de nombreux prix à l'échelle internationale, une popularité qui peut remonter au monde de la littérature auparavant et qu’avec ces résultats encourageants, le ministère de la Culture travaillera avec l’ensemble des acteurs pour renforcer l'exportation à l'étranger des créations taïwanaises.