
Le Directorat général des autoroutes a publié mardi un communiqué indiquant que les travailleurs migrants à Taïwan n'avaient plus besoin d'obtenir l'autorisation de leur employeur pour acheter un scooter ou un vélo électrique, que le véhicule soit neuf ou d'occasion.
Le communiqué a été publié et traduit en six langues : anglais, indonésien, cambodgien, vietnamin, birman et thaï.
L'agence gouvernementale a précisé que l'abolition de cette règle, introduite en 1994 et qui concernait à l'époque les scooters seulement, prenait effet immédiatement.
En novembre 2022, le gouvernement avaient introduit une règle selon laquelle les propriétaires de vélos électriques doivent désormais faire une demande de plaque d'immatriculation, tout en précisant que les travailleurs migrants devraient encore obtenir l'autorisation de leur employeur.
Plusieurs personnalités politiques, dont le député du New Power Party (NPP) Chiu Hsien-chih (邱顯智) et des groupes de protection des droits des travailleurs et des droits des travailleurs migrants, ont dénoncé le caractère discriminatoire de la règle. Suite aux protestations, le Directorat a décidé d’ajuster sa mesure.
Notons que pour les personnes achetant un scooter ou un vélo électrique en magasin, le vendeur fait en général la demande de plaque d’immatriculation pour le client. Si le client est étranger, ce dernier doit présenter son permis de résidence (ARC), un sceau pour tamponner leur nom et un certificat d'assurance de responsabilité automobile, et le permis du véhicule.