
Une équipe de recherche de l’Université nationale Yang Ming Jia Tong a ciblé deux protéases importantes, SAMS-1 et SET-2, dans le processus de ralentissement du vieillissement cellulaire. Dirigée par le professeur Hsu Ao-lin (許翺麟) de la faculté de biologie moléculaire de l’Université Yang Ming Jiao Tong, l’équipe a travaillé sur des petits insectes de laboratoire, le nématode, dont les gènes sont assez proches de l’être humain. S’il est déjà avéré qu’un régime alimentaire hypocalorique est lié à une plus longue durée de vie, les chercheurs taïwanais ont trouvé la clé de l’autophagie dans deux protéases qui régulent l’expression des gènes liés à l’autophagie et aident à ralentir le mécanisme moléculaire du vieillissement.
Le cycle de vie moyen des nématodes n’est que de deux semaines, mais soumis à une limite alimentaire de 70% chaque jour, ils voient leur durée de vie étendue jusqu’à 3-4 semaines. Les nombreuses expérimentations animales ont confirmé que ce régime hypocalorique favorisait l’autophagie et retardait le vieillissement. Ces expérimentations ont permis aux chercheurs taïwanais de mettre en lumière le rôle clé des protéases SAMS-1 et SET-2 en cas de régime alimentaire car les cellules donnent alors la priorité aux ressources pour réparer et améliorer les chances de survie au lieu de propager la prochaine génération cellulaire.
Cette découverte offre une opportunité de recherche et développement de nouveaux médicaments anti-âge à l’avenir et de nouveaux moyens de ralentir le vieillissement cellulaire sans régime drastique. Les résultats de cette recherche de l’Université Yang Ming Jiao Tong menée en coopération avec l’Institut de médecine Sanford Burnham Prebys a été publié dans le journal international Autophagy.