
Avec 32 pays représentés, 470 exposants et la réouverture des frontières, le Salon international du livre de Taipei (TIBE) accueille à nouveau les professionnels et amoureux des livres du monde entier pendant six jours.
La cérémonie d’ouverture ce matin a commencé avec la directrice de la fondation du TIBE, Isabella Wu (吳韻儀). La Pologne étant à l’honneur cette année, le ministre de la Culture polonais s’est ensuite exprimé dans un message vidéo, puis le directeur du bureau de représentation de la Pologne, Cyryl Kozaczewski, et le directeur de l’Institut du Livre polonais, Dariusz Jaworski. Ensuite, c’est le nouveau ministre de la Culture taïwanais Shih Che (史哲) qui a célébré l’ouverture de ce Salon, tout juste une heure après avoir pris ses fonctions.
Enfin, la présidente Tsai Ing-wen(蔡英文) a remercié le ministère de la Culture d'avoir promu la lecture pour tous au cours des dernières années et d'avoir encouragé l'édition en langues locales et les librairies indépendantes, permettant ainsi à l'industrie de l'édition taïwanaise d'interagir avec des collègues internationaux, et permettant aux publications multiculturelles de Taïwan d'être vues à l'échelle internationale.
Quant au pavillon Français, il a été inauguré en présence de la directrice adjointe du Bureau français de Taipei, Cléa Le Cardeur, de la conseillère de coopération et d’action culturelle Cécile Renault (invitée également dans le décryptage d’aujourd’hui), la directrice de la librairie Le Pigeonnier Sophie Hong, ainsi que le directeur du Bureau international de l’édition française (BIEF) Nicolas Roche.
C’était également l’occasion pour l’Association taïwanaise des traducteurs de français (ATTF) et le sponsor BNP-Paribas de remettre le prix de la traduction 2022 à la gagnante Chou Kuei-yin (周桂音), pour sa traduction du roman Une rose seule, de Muriel Barbery.
Le premier jour du TIBE est également un jour dédié aux professionnels de l’édition, avec de nouveau une importante présence de maisons d’éditions étrangères venues présenter leurs ouvrages et découvrir ceux de Taïwan. Au pavillon français, ce n’est pas moins de 16 maisons d’édition qui se sont déplacées.