
Alors que la Corée du Sud a supprimé le port obligatoire du masque en intérieur le 30 janvier et que Hong Kong a supprimé l’isolement des cas positifs à partir de cette même date, le Japon envisage, quant à lui, de lever simultanément ces deux mesures en mai prochain. Face à ce retour progressif à la normale chez ses voisins, Taïwan étudie aussi la possiblité de faire « tomber le masque ».
Pour le professeur du département de la santé publique de l’Université nationale de Taïwan (NTU) Chen Hsiu-hsi (陳秀熙), le taux d’immunité relativement élevé chez les Taïwanais fournit une condition favorable pour assouplir davantage les mesures de protection : « Le masque est en quelque sorte une indication du niveau d’alerte. Le passage du port obligatoire du masque au port facultatif aura une grande signification dans la traduction de la situation épidémique. Désormais, 54 % des Taïwanais sont immunisés de manière naturelle ou grâce à la vaccination. L’heure est donc venue pour considérer le retrait du masque en intérieur, à l’exception de certains endroits, occasions ou regroupements. »
Mais la position du professeur semble contredire celle des responsables du Centre de commandement de lutte contre les épidémies (CECC), qui se sont déclarés insatisfaits du taux d’immunité de la population locale. Ces derniers ont exhorté ceux qui n’avaient pas été testés positifs ni vaccinés contre le Covid-19 durant ces trois derniers mois à recevoir un vaccin de nouvelle génération dès que possible.