
La présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a présenté ses féliciations au président tchèque nouvellement élu Petr Pavel lors d’un coup de téléphone passé le 30 janvier dernier.
Le jour suivant, lors d’une conférence de presse du ministère chinois des Affaires étrangères, la porte-parole Mao Ning (毛寧) a révélé que Petr Pavel avait insisté pour s’entretenir avec Tsai Ing-wen en dépit des efforts de dissuassion du gouvernement chinois. La porte-parole a déclaré que le contact direct entre les deux dirigeants constituait une ingérance dans les affaires intérieures de la Chine et trahissait l’engagement de Prague à « respecter le principe d’une seule Chine. »
Le jour même, le Premier ministre tchèque Petr Fiala a réagi aux propos de la diplomatie chinoise en réaffirmant que la République tchèque était un Etat souverain libre de prendre contact avec des responsables d’un pays quelconque. Il a ajouté que la Chine était un partenaire commercial important de la République tchèque et méritait d’être respecté, mais que les relations entre les deux pays n’avaient pas été affectées par les échanges entre Prague et Taipei.