
En ce moment se tient, en France, le Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, qui a été inauguré le 27 janvier et qui durera jusqu'au samedi 4 février inclus.
Le festival a pour particularité, cette année, d'avoir mis Taïwan à l'honneur pour sa 45e édition. Ce sont au total 67 court-métrages taïwanais, divisés en huit programmes différents, qui sont projetés lors du festival, avec trois films taïwanais qui figurent dans la liste de la compétition officielle.
Le festival a coopéré avec le Centre culturel de Taïwan à Paris pour augmenter la visibilité des réalisateurs taïwanais, notamment au sein des jurys puisque le réalisateur et scénariste Ho Wi-ding (何蔚庭) fait partie du jury international et que l’actrice et scénariste Wu Ke-xi (吳可熙) est membre du jury labo.
Le 31 janvier, le représentant de Taïwan en France François Wu (吳志中) était présent aux côtés du maire de la ville Olivier Bianchi.
François Wu a souligné la valeur de la démocratie taïwanaise, et a également évoqué la richesse et la diversité des films taïwanais, ainsi que la qualité des scénaristes et des réalisateurs. Le maire de Clermont-Ferrand a déclaré que la présence de Taïwan au festival avait ajouté à son envie d'aller à Taïwan et de découvrir la culture taïwanaise.
La directrice du Centre culturel de Taïwan à Paris Hu Ching-Fang (胡晴舫) a salué la présence renforcée des films taïwanais au sein du festival en précisant que les films taïwanais étaient reconnus en France et que Taïwan ne réalisait pas la force de son cinéma et celle de ses programmes télévisés. C'est seulement dans ce genre de situation que l'on se rend compte que malgré sa petite taille, Taïwan dispose d'une véritable puissance culturelle.
Calmin Borel, directeur de la programmation du festival, a quant à lui évoqué ses deux déplacements à Taïwan en 2017 et en 2018 et a salué le dynamisme du secteur taïwanais du cinéma, qui l'a convaincu de mettre le pays à l'honneur cette année.