
Le dernier roman de Pierrick Bourgault, Journal d'un café de campagne, présente une Taiwanaise qui fait face à de nombreux défis en France. Dans le roman, deux quadragénaires, Lin et son mari Yann, s’installent dans un village à la campagne pour reprendre le café de la tante de Yann, qu’ils transforment en bistro. Mais ils font face aux difficultés administratives.
Lors de la promotion du livre dans un café de Paris début mars, en présence du représentant de Taïwan en France François Wu (吳志中) et de la directrice du Centre Culturel Taïwanais en France Hu Ching-fang (胡晴舫), Bourgault a expliqué que l’histoire est basée sur ses observations d’urbains qui rêvent de s’installer à la campagne et se retrouvent souvent pris dans les dédales de l’administration.
Pierrick Bourgault avait visité Taïwan en 2012, à la recherche d’un pays qui puisse servir de point de comparaison avec la France ; étant à la fois développé et démocratique, Taïwan correspondait à ses critères. La protagoniste Lin porte sur la France un regard neuf, d’immigrante, tout en permettant aux lecteurs français d’en découvrir plus sur l’île asiatique et sa culture. Il a ajouté être surpris de voir le nombre de jeunes à Taïwan qui, après avoir étudié et travaillé plusieurs années en ville, retournaient dans les régions rurales pour y investir leur expertise.
Selon lui, les conditions de travail dans les zones rurales en France sont difficiles, en partie à cause de la bureaucratie qui décourage beaucoup de jeunes entrepreneurs potentiels ; c’est ce que son livre dénonce, au travers le regard de Lin.