Après la disparition forcée et "secrète" de Fucha (富察), rédacteur en chef de la maison d’édition Gūsa, à Shanghai lors d'une visite à sa famille le mois dernier, ses collègues de la maison d'édition se mobilisent et signent une pétition pour demander aux autorités chinoises sa libération immédiate. Fucha, également animateur d'une émission en chinois-mandarin à Radio Taiwan International, la présidente de RTI Cheryl Lai (賴秀如) se joint à la mobilisation lancée ce samedi 22 avril.
La pétition lancée et signée par une quarantaine d'auteurs, traducteurs, éditeurs et collègues de la maison d'édition Gūsa expriment leur solidarité et leur inquiétude. Ils en appellent à la Chine de relâcher sans délai Fucha afin qu'il puisse retrouver ses proches dès que possible et reprendre son travail d'édition auquel il s'adonne avec sérieux et passion. Ils dénoncent le côté arbitraire de son arrestation en Chine, soulignant que la liberté d'expression, la liberté de la presse et la liberté de penser dont Taïwan jouit à juste titre, ne peuvent être en aucun cas quelconque chef d'accusation.
