La loi de promotion de la justice transitionnelle, adoptée en 2017, mentionnait comme objectif premier de "rendre publiques les archives politiques", dans l'idée que l'ouverture de ces documents et leur accès permettrait de contribuer au troisième objectif annoncé dans l'article 2 de la même loi, à savoir la recherche de la vérité historique sur la période autoritaire de Taïwan, période dite de la Terreur blanche qui s'est étendue de 1947, date du massacre du 28 février, à 1987, celle de la levée de la loi martiale.

Cette année encore, les jeunes chercheurs et chercheuses francophones à Taïwan ont partagé l'avancée de leurs sujets lors d'une journée organisée par le Centre de Taipei de l’École Française d’Extrême-Orient (EFEO) et l’Antenne de Taipei du Centre d’Études Français sur la Chine Contemporaine (CEFC), en présence d'une trentaine de personnes, beaucoup provenant du monde de la recherche -mais pas uniquement- et dont les interventions ont permis de préciser certains points ou proposer des pistes de réflexion pour la poursuite des travaux de recherche.

Après avoir obtenu un doctorat en psychanalyse et psychothérapie à Paris, Jenyu Peng (彭仁郁) est rentrée à Taïwan, où elle a également travaillé sur la justice transitionnelle, les traumatismes liés à la violence politique et historique. 

Le décryptage d'aujourd'hui vous propose de rencontrer une archéologue française spécialisée dans les techniques anciennes du cuivre. Mélissa Cadet effectue un post-doc à l'institut d'histoire et de philologie de l'Academia Sinica depuis mars 2022, après avoir soutenu sa thèse sur la métallurgie du cuivre en Asie du Sud-Est.

Aujourd'hui, la Revue Asie-Pacifique est une revue spéciale consacrée au Tibet en compagnie de la tibétologue Katia Buffertrille.