Alors que Xi Jinping parlait du virus du Covid-19 comme un démon qu’il fallait extirper du corps social, la soudaine levée des restrictions pose des problèmes de légitimation discursive majeure pour le gouvernement de Pékin.

Cette semaine, dans la revue de presse de l'Asie-Pacifique :

Alors que la Chine a reproché aux États-Unis de renforcer les tensions après le passage d’un destroyer américain dans les eaux du détroit de Taïwan, on reviendra sur les exercices communs entre la Chine et la Russie organisé fin décembre au large de la province du Zhejiang et sur la simulation d'attaques contre Taïwan et Okinawa à la mi-décembre 

Après sa visite au G20 clôturant 3 ans d'isolement diplomatique, Xi Jinping s'est rendu en Arabie Saoudite dans un contexte particulier, montrant l'interconnection des différentes tensions géopolitiques mondiales. La crise de l'énergie liée en partie à la guerre de la Russie en Ukraine avait forcé Joe Biden à se rendre en Arabie Saoudite, malgré sa critique virulente du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, pour demander une augmentation de la production de pétrole et donc baisser les prix et les revenus qu'en tirent aussi la Russie. Une demande refusée par l'Arabie Saoudite qui a reçu l'autre rival américain : la Chine - avec en ligne de mire une extension de l'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS).

La revue Asie-Pacifique de cette semaine est une revue thématique avec aujourd'hui le troisième épisode d'une petite série consacrée au mouvement des feuilles blanches en Chine, avec comme invité au micro de RTI l'activiste dissident chinois Wang Dan, un des anciens leaders du mouvement étudiant du printemps de Pékin, qui est resté tristement célèbre pour son dénouement, avec le massacre de Tian'anmen du 4 juin 1989.