Après nous avoir parlé de la répression du Printemps de Pékin (4 juin 1989) et de sa commémoration dans l'émission d'hier, le dissident Yu Jie (余杰), qui a trouvé refuge en 2012 aux Etats-Unis, nous parle aujourd'hui de sa vision de la Chine. C'est une vision plutôt pessimiste, et c'est la raison pour laquelle il consacre ses efforts et son temps à l'écriture de nombreux essais, publiés à Taïwan, à la fois pour alerter les Taïwanais sur les intentions du Parti communiste chinois et pour tenter de faire évoluer les mentalités des Chinois, qui est un préalable, selon lui, à une évolution positive. 

Trente-cinq ans après la répression du Printemps de Pékin et quatorze ans après l'attribution du Prix Nobel de la Paix au dissident Liu Xiaobo (劉曉波), décédé quelques années plus tard en détention, que reste-t-il du mouvement démocratique chinois ?

De plus en plus de dissidents chinois se voient forcés de fuir la Chine pour leur propre sécurité et Taiwan qui se veut le bastion de la démocratie et de la liberté pourrait devenir leur terre d’accueil.